La question de l’emploi des jeunes est au centre de la deuxième édition du forum national de la jeunesse.

Plus de 500 jeunes ont répondu présent à la messe. Parmi eux, des diplômés sans emploi, des entrepreneurs, des étudiants et autres sont venus suivre ce que diront les leaders de la jeunesse pour améliorer leur quotidien.

La question de l’emploi

Beaucoup de jeunes ont attendu avec attention ce que diront les autorités au sujet de l’emploi des jeunes. “La jeunesse souhaite juste avoir sa place en termes d’opportunités. Il est vrai que la fonction publique ne peut contenir tous les citoyens d’un pays“, a indiqué le président du Conseil national de la jeunesse du Tchad (CNJT), Abakar Dangaya. Il ajoute que “l’operationalisation des fonds dédiés à la jeunesse souffre de beaucoup de difficultés“.

L’an 2021, des diplômés en instance d’intégration à la Fonction publique, des diplômés sans emploi ont manifesté à plusieurs reprises pour se faire intégrer à la Fonction publique. Le gouvernement a gardé un silence de cimetière. “Le plus souvent, quand les jeunes ont des revendications, ils essaient de faire le plaidoyer et dans la plupart des cas, ils ne sont pas écoutés. En retour comme réponse, ils sont accusés d’être tel ou tel. C’est lamentable. On se demande aussi comment un père puisse refuser d’écouter ses enfants ?“, s’interroge le président du CNJT.

Réaction des autorités

Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Christian Ndonga, lui évoque les résultats des recommandations du précédent forum de 2018. Ils “sont satisfaisants malgré le contexte économique et sanitaire mondial peu favorable“. En terme d’exemple, il a cité l’adoption d’une politique nationale de la jeunesse; la mise en place d’un nouveau bureau du CNJT; la mise à disposition du ministère en charge de la jeunesse d’un fonds de 500 millions qui a permis de financer 296 projets au Tchad.

Ce forum national de la jeunesse marque la deuxième édition après celle de 2018. Il a pour but de faire un état des lieux des efforts du gouvernement en faveur de la jeunesse. Il vise en outre à valider la politique nationale de l’emploi ; la politique nationale de la jeunesse et son plan quinquennal (2021-2025); le volontariat et la création de l’Agence nationale du volontariat (ANVOLT/).

Plusieurs sujets en lien avec la jeunesse seront débattus. Les représentants des 23 provinces, 40 décideurs publics et privés, 50 panélistes experts et intervenants prennent part au forum. Il durera trois jours, du 27 au 29 décembre 2021.