A travers une déclaration faite ce 31 mai par son ministre de l’Europe et des Affaires Étrangers, Jean -Yves Le Drian, la France prend acte de la suspension du Mali des institutions de la CEDEAO

La France réitère sa ferme condamnation du coup d’État au Mali ayant abouti à la ”démission forcée” du président Bah N’Daw et de son premier ministre le 26 mai dernier. Elle prend donc acte de la suspension du Mali des institutions de la CEDEAO décidée lors du sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement le 30 mai.

Dans cette déclaration, la France dit qu’elle partage la priorité absolue accordée par la CEDEAO à l’organisation de l’élection présidentielle au 27 février 2022 dans les conditions strictes énoncées par les chefs d’État et de gouvernement dans le communiqué du 30 mai. Elle appuie la mise en place par le CEDEAO d’un mécanisme de suivi du respect de la période de transition. Le respect de ces paramètres, vérifié par la CEDEAO, est la condition du maintien de l’engagement des partenaires du Mali et de l’accompagnement de la transition, insiste la diplomatie française.