La Coalition des jeunes leaders pour la paix et le développement (COJELPD) a fait une sortie médiatique marquant son lancement officiel. L’occasion pour elle d’interpeller le gouvernement sur la problématique de la jeunesse et d’appeler tous les Tchadiens au dialogue en cette période critique. La cérémonie s’est déroulée ce 24 juin à la Maison de quartier de Chagoua.

Les objectifs de la COJELPD sont axés autour de la paix et du développement. Elle œuvre pour unir les organisations des jeunes afin de traduire concrètement des actions de paix et de développement sous forme de plan opérationnel et stratégique comme outil de mobilisation, de positionnement et de plaidoyer pour la cohésion sociale.

“L’ampleur des défis appelle à une forte mobilisation de tous pour répondre aux préoccupations légitimes du peuple. Cela exige une convergence de vision, une feuille de route claire devant conduire à la mise en oeuvre de nos programmes (…)”, déclare le coordinateur de la COJELPD, Adoumadji Innocent. Et d’ajouter : “les acteurs politiques ne sont pas des ennemis mais des adversaires. Ils doivent se regarder en frères qui ont simplement des idéologies différentes mais qui après tout, doivent travailler ensemble pour bâtir le Tchad”.

La COJELPD présente la jeunesse comme une force créatrice et innovante. “La jeunesse doit oser, refuser la fatalité du cadre imposé et au-delà des considérations et intérêts égoïstes”, affirme-t-elle.

La COJELPD se dit engagé à œuvrer pour la paix et le développement aux côtés des autorités et organisations ayant la même vision que le peuple. Ce dernier a tant souffert des guerres, des divisions, etc. “Notre pays est sous-développé faute de créativité, d’innovation… au plan économique, social, technique, etc.”, dénonce son coordinateur.

La Coalition invite en outre le gouvernement à créer un environnement favorable car ”nos cerveaux (jeunes) fuient vers l’étranger et c’est un manque à gagner pour le pays”.

Elle termine en demandant aux Tchadiens et Tchadiennes de se pardonner, se réconcilier et d’avoir une vision pour positiver le changement du Tchad. ”Et cela passe inéluctablement par le dialogue national inclusif”.

BACTAR Frank I.