Commémorée chaque 25 avril, la journée mondiale de lutte contre le paludisme est une journée organisée par l’OMS (Organisation mondiale de la santé). Au Tchad, le paludisme est la principale cause de morbidité et de mortalité, avec 97% de la population à risque.

Cette journée, devenue officiellement internationale grâce au partenariat OMS (Organisation mondiale de la santé), BM (Banque mondiale), UNICEF (Fonds des Nations unies pour l’enfance), et PNUD (Programme des Nations unies pour le développement), a pour but de “faire connaître et comprendre le paludisme” sur le continent africain et fournir des informations sur la lutte antipaludique, précisément des activités communautaires de prévention dans les zones endémiques. La journée sert ainsi à mobiliser l’opinion en faisant connaître cette maladie et favoriser l’accès aux traitements et aux soins.

C’est notamment à cet effet que la directrice générale adjointe du ministère de la Santé publique et de la Solidarité nationale, Dr Mbaidedji Dekandji Francine, a fait une sortie médiatique cet après-midi du 25 avril. A cette occasion, le mot d’ordre est : “Palu zéro – tirer un trait sur le paludisme”.

La directrice générale rappelle que les États et gouvernements du monde qui ont ratifié les textes pour adhérer au mouvement intitulé : “Faire reculer le paludisme”, célèbrent cette journée dans l’optique d’intensifier les actions pour protéger les populations contre cette maladie et ses néfastes conséquences. Elle termine en pointant que “la lutte contre le paludisme exige un engagement sans cesse de tous les acteurs pour traduire dans les faits les différentes stratégies adoptées pour éliminer cette maladie”.

Notons que cet événement a été commémoré pour la première fois en 2008 après que l’Assemblée générale de l’ONU l’ait institué en 2007.

Depuis 2016, le paludisme touche 44% de la population des enfants de moins de 5 ans et 9% des femmes enceintes.