POLITIQUE- Le candidat de l’Alliance Victoire à la présidentielle du 11 avril, Me Théophile Bongoro, est investi ce lundi, 22 février, au centre culturel Al-Mouna. Il a décliné les grands axes de son programme politique.


Faisant d’emblée allusion aux six partis politiques qui se sont retirés de l’Alliance Victoire, à la suite de sa désignation comme unique candidat de l’Alliance, Me Bongoro déclare que « la démocratie ne dit pas l’unanimité. La démocratie c’est la contradiction ».

« Le Tchad est un grand malade qui appelle à son chevet des réflexions plus sérieuses que des querelles de chiffonniers ».

Me Bongoro Théophile


L’homme du 09 février ( date de son élection) ne s’est pas montré indifférent face à la situation sociale actuelle. Il dit être le candidat qui « combattrait l’injustice sous toutes ses formes et va garantir toutes les libertés fondamentales ».

Me Bongoro s’affiche en rassembleur ayant une ligne politique nouvelle pour le Tchad.« Nous allons créer une nouvelle Nation, nous allons forger par le travail une République de valeur qui aura la tâche de s’occuper des domaines fondamentaux pour nos compatriotes. Notre ambition est celle de conduire le Tchad sur une route du possible », a-t-il promis.


Accusé d’être le « sous-marin » du parti au pouvoir et d’être un inexpérimenté en politique, voire un inconnu, Théophile Bongoro admet qu’ « hier nous étions inconnus mais aujourd’hui nous sommes connus ».

Selon le notaire de formation, « Le Tchad est un grand malade qui appelle à son chevet des réflexions plus sérieuses que des querelles de chiffonniers ».

L’homme fort de l’Alliance Victoire a également énuméré les grands axes du programme de la coalition . ”Il s’agit de la réforme de l’Etat, l’assainissement des finances, le développement du secteur agricole, commercial, industriel, artisanal, par la création d’un climat d’affaires favorable pour les entrepreneurs. La création d’emplois aux jeunes ou leur recrutement selon leurs compétences et l’amélioration des conditions de productivité afin de circonscrire le sempiternel conflit éleveurs-agriculteurs(…)”.