SÉCURITÉ – Suite aux multiples cas  d’assassinat et d’agression enregistrés à N’Djamena de janvier à février 2020, l’USPR a réagi par un communiqué de presse appelant les autorités à rassurer la population.

Pour l’Union sacrée pour la République (USPR), la recrudescence spectaculaire de l’insécurité ces deux mois à N’Djamena est incompréhensible et inquiète sérieusement la population. Citant les cas d’assassinats de Tapohol Sahal Haoussou Crisos, Mopi Célestine et Abdelsalam Mahamat alias colonel Dinar, l’USPR indique la peur gagne le terrain. « Ces trois cas d’assassinats inquiètent sérieusement les citoyens tchadiens qui se demandent à qui le tour », écrit François Djekombé, président de l’USPR.

Selon la présidence de l’USPR, l’absence des infrastructures routières et d’éclairage public est à la base de l’insécurité. Ainsi, il est pour l’USPR de rappeler l’Etat à son devoir de protection. « L’USPR rappelle à toutes fins utiles que la protection de tous les citoyens, Tchadiens ou pas, vivant sur l’ensemble du territoire relève du domaine régalien de l’Etat. Il ne revient pas en effet, dans un Etat de droit comme le nôtre, aux citoyens de s’organiser en autodéfense pour assurer leur sécurité », précise le communiqué.

L’Union sacrée pour la République appelle les autorités en charge de la sécurité de mettre plus la rigueur sur la question de la sécurité des individus. « La Police et la Justice doivent, quant à elles, doubler plus d’efforts dans la traque des criminels et leur maintien en détention pour purger leur peine ».

Pour conclure, l’USPR mentionne que la recrudescence de l’insécurité dans des villes et campagnes est un échec total à mettre au passif du régime MPS qui, à presque 30 ans de pouvoir, peine à soigner les Tchadiens, à scolariser leurs enfants et leur assurer le minimum vital.