Deux jours après l’audience des sept étudiants arrêtés lors de l’incident survenu au campus universitaire de Toukra, le bureau national de l’Union nationale des étudiants du Tchad (UNET) réagit ce 5 juin. Il donne deux jours aux autorités pour les libérer.


Après avoir attendu deux semaines la libération de leur camarades arrêtés le 20 mai lors de l’incident au campus de Toukra, les étudiants menacent de manifester. Par la voix du bureau national de l’Union nationale des étudiants du Tchad (UNET), ils estiment qu’ils sont ni les concepteurs ni les instigateurs de cet incident, et que les auteurs ne sont pas des étudiants réguliers. “Les auteurs et les complices sont connus de tous, en occurrence les autorités politiques et administratives“, a indiqué le chargé des affaires académiques de l’UNET, Abdoulaye Lamana.

Dans le même sens, ils demandent la libération immédiate de leurs camarades “arbitrairement arrêtés et détenus à la maison d’arrêt”. Pour améliorer les conditions d’études, le bureau national de l’UNET rappelle l’opérationnalisation des restaurants et l’augmentation des bus. Il interpellent les autorités de l’organisation des élections pour le bureau exécutif section de N’Djamena, et la tenue du congrès de l’Union nationale des étudiants tchadiens.

Le bureau national de l’UNET donne un délai de 48heures aux autorités politiques pour répondre à ces quatre besoins. “Passé ce délai, l’UNET se réservera le droit d’entreprendre des actions de grande envergure sur l’ensemble du territoire national afin de se faire entendre...”, a déclaré le chargé des affaires académique de l’UNET, Abdoulaye Lamana.

Pour rappel, le tribunal se prononcera sur l’affaire des sept étudiants impliqués dans l’incident qui s’est produit au campus universitaire de Toukra lors de la visite de la ministre de l’Enseignement supérieur le 10 juin.