Le mouvement Wakit Tama a repris la rue ce matin 11 décembre et oriente sa lutte contre le Conseil militaire de transition et deux téléphonies mobiles du pays.



Après avoir observé un mois sans contestation, le mouvement Wakit Tama a repris la rue ce jour. Le mouvement a mobilisé ses partisans qui ont marché de l’espace Festafrica jusqu’au stade Idriss Mahamat Ouya. C’est une première fois que Wakit Tama arpente cet itinéraire en accord avec le gouvernement depuis ses premières contestations qui remonte à avril.

La révision de charte de transition et le respect des libertés et des droits de l’homme restent les mobiles phares de la protestation. “Le peuple a soif de la liberté”, a déclaré Max Loalngar, le coordinateur du mouvement. Pour ce 11 décembre, le mouvement Wakit Tama s’est adressé également à deux téléphonies du pays. “Nous, consommateurs, exigeons la meilleure qualité du réseau et la revue en baisse des tarifs de communication”, peut-on lire sur quelques banderoles.

Wakit Tama demande à ce que ses recommandations et notes envoyées aux autorités soient prises en compte afin de participer au dialogue national. “Ils ne peuvent pas aller au dialogue sans nous, c’est impossible” a indiqué Barka Michel représentant des travailleurs. Du côté des transformateurs, la justice reste le pilier d’une bonne gouvernance pour laquelle il faut se battre. “Peuple d’agriculteurs et d’éleveurs, nous savons que notre berger c’est le Dieu de la justice. Nous sommes en train de nous battre au nom de la justice”, ajoute Succès Masra.

La police a quadrillé les manifestants jusqu’à la destination indiquée. Cette protestation marque la quatrième marche pacifique en accord avec le gouvernement organisées à N’Djaména par Wakit Tama.