La 7ème édition du Festival des Cultures Nomades de Mongo s’est ouverte lundi matin au village Touristique Termel, une localité située à quelques kilomètres du chef-lieu de la province du Guéra.

Le lancement de l’évènement a eu lieu en présence du secrétaire général de la province du Guéra Djerambeté Dingamyo, du président de l’association Guera Touristique et de plusieurs autres invités. Des touristes français ont répondu présents à cette importante rencontre.

L’objectif est de promouvoir la cohabitation pacifique entre les agriculteurs et les éleveurs, promouvoir le tourisme au Guéra et la culture tchadienne.

Le Festival qui se déroulera du 6 au 7 décembre 2021 vise à créer un moment de convivialité entre les communautés tchadiennes et les touristes, et ainsi promouvoir les valeurs des cultures tchadienne et arabe nomade.

Ouvrant la cérémonie, le coordonnateur de l’ONG Guéra Touristique, Hassan Abdoulaye a d’abord salué l’assistance d’avoir répondu présente à cette cérémonie marquant la 7e édition du festival des cultures nomades.


Le coordonnateur de poursuivre que l’ONG Guéra Touristique et l’ambassade de France au Tchad ont un partenariat et sont en étroite collaboration. C’est pourquoi elle se félicite du travail abattu par l’organisation de ce festival car ce dernier entre dans le cadre du développement des cultures nomades.


“Je suis persuadé que le tourisme est un axe majeur de développement et de création de richesse, l’Association Guera Touristique se propose d’être porteuse de projets d’avenir qui profiteront à la population du Guéra” a-t-il souligné.

Lançant les festivités, le secrétaire général de la province du Guéra, Djerambeté Dingamyo, représentant le gouverneur, a salué la présence des invités ainsi que les festivaliers venus de divers horizons.


Pour lui, la 7e édition du festival des cultures nomades qui se déroulera du 6 au 7 décembre se fixe pour objectif essentiel de promouvoir dans la province du Guéra les valeurs de la culture arabe nomade, l’éducation des filles et garçons nomades, le tourisme, la protection de l’environnement et la sauvegarde des espèces animales et végétales menacées de disparition, l’accès à l’eau potable en milieu nomade, la sensibilisation contre les méfaits de certaines pratiques coutumières et traditionnelles comme le mariage d’enfant et l’excision.

Cependant une mobilisation exceptionnelle met en valeur le Festival qui est un projet artistique, collectif et solidaire, mais aussi un moment unique mélangeant culture, ambiance, traditions et fêtes.

Au programme du Festival, des danses traditionnelles (peul, arabe, Hadjarai), des courses de chevaux et dromadaires, des balades en chameau, cheval et âne, des concours gastronomiques, et des chants et contes, musiques folkloriques sont prévus.
Et aussi un forum et des débats sur le développement durable auront également lieu au cours du festival.

Bechir Badjoury Abbanou correspondant à Mongo