POLITIQUE – Par un communiqué de presse publié le mardi 7 janvier 2020, les partis politiques de l’opposition, signataires de la déclaration du 24 décembre 2019, proposent au gouvernement un “dialogue sincère” pour la tenue des élections législatives.

Le communiqué fait suite à la réunion de la classe politique convoquée par le président de la République le lundi 6 janvier 2020. Rencontre au cours de laquelle l’avant-projet du chronogramme électoral proposé par la Commission électorale nationale indépendante (Céni) a été rejeté par la majorité présidentielle. Cet avant-projet propose la date du 9 août 2020 pour la tenue des élections législatives.

Pour les signataires de la déclaration du 24 décembre 2019, qui ont refusé de prendre part à cette réunion, ni la Céni ni le CNDP “n’ont été associés véritablement à l’élaboration de ce chronogramme suggéré par la Présidence“. De ce fait, les signataires de la déclaration du 24 décembre 2019 disent dénoncer “la main mise du Président de la République sur les institutions chargées de conduire les futures élections.”

Quant à la date proposée, les signataires trouvent que c’est une diversion. “Vouloir organiser des élections aussi importantes en pleine saison des pluies est une manœuvre de diversion et une fuite en avant du MPS“, écrivent-ils.

Face à cette situation qu’ils qualifient de “blocage”, les partis de l’opposition démocratique, signataires de la déclaration du 24 décembre 2019, réitèrent “leur offre d’un dialogue sincère sur le processus électoral, en vue de l’organisation des élections transparentes.”