Plus de 85.000 élèves des classes de 3ème composent depuis ce matin du 2 juillet 2018 le Brevet d’enseignement fondamental (BEF) sur toute l’étendue du territoire. C’est le ministre de l’éducation nationale et de la promotion civique, Aboubakar Tchoroma qui a procédé au lancement des épreuves au lycée féminin de N’Djamena.

Dans la capitale tchadienne, c’est sous haute sécurité policière que les candidats au BEF composent cet examen. Dans chaque centre de composition, des véhicules de la police sont stationnés. Cet examen, il faut le rappeler, se déroule dans un contexte où, les enseignants tchadiens observent une grève depuis plus d’un mois et ont demandé le décalage des dates des examens car l’année scolaire 2017-2018 a connu plusieurs perturbations. Appel qui n’a pas eu échos chez les autorités en charge de l’éducation.

Pour le ministre de l’Education nationale, les dates des examens sont maintenues parce que le programme scolaire a été enseigné a 80% et c’est suffisant pour que les élèves soient évalués. C’est vrai il y a la grève mais elle n’a pas perturbé les classes d’examen. Les conditions sont réunies sur toute l’étendue du territoire, le pourcentage des cours enseignés est acceptable”, a-t-il dit.