Suspendu à son ouverture le 13 mars, le pré-dialogue du gouvernement tchadien avec les politico-militaires connaît encore une autre prorogation de 48heures.

Encore une suspension pour le pré-dialogue des politico-militaires. Après une première suspension de 72h, le délai est prorogé ce mercredi de 48 heures. La première suspension est demandée pour permettre aux politico-militaires d’harmoniser leurs positions et de désigner un groupe de délégués qui va les représenter. Le délai devrait prendre fin aujourd’hui et laisser place aux pourparlers entre gouvernement, politico-militaires et le médiateur Qatari. Alors quelle est la raison de ce second report?

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D’après une source sur place, la prolongation de la suspension a été sollicitée par la partie gouvernementale. Un groupe de cinq personnes a été dépêché à Doha par N’Djamena et semble avoir un mandat pour discuter avec les politico-militaires. Ce groupe aurait des “prérogatives supérieures” à celle du comité spécial dirigée par le ministre des affaires étrangères, Mahamat Zen Cherif. Les Qataris ont consulté les politico-militaires pour s’assurer qu’ils acceptent de proroger de 48 heures la suspension, ce à quoi ils ont marqué leur accord. La délégation gouvernementale sur place et celle qui vient d’arriver à Doha doivent se retrouver pour harmoniser leur position avant d’aller à la table de négociation.

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Du côté des politico-militaires les positions sont arrêtées après trois jours d’intenses échanges qui se sont terminées très tard dans la soirée d’hier 15 mars. Deux groupes ont été dégagés pour aller aux pourparlers. Il s’agit d’un groupe de 16 dit groupe de “Lomé et Rome” et un autre de 14 dit groupe du “Soudan”.