Les chefs de partis politiques et responsables de la société civile, signataires de la déclaration du 19 mai en vue de la réussite du dialogue national inclusif, ont animé une conférence de presse relative à la signature de l’accord de Doha.

Ils indiquent ne pas être partisans de la prise du pouvoir par les armes, et non plus de sa confiscation par les armes. Pour eux, la force de tout dialogue repose sur la confiance accordée aux parties prenantes impliquées dans les négociations. “Qui peut faire confiance à un organe d’un gouvernement décrié par la population pour sa gouvernance quotidienne des choses de la cité ?”, se sont-ils interrogés pour ainsi rappeler leur refus de participer au dialogue projeté pour ce 20 août 2022.

Pour eux, en remplaçant le CTS présidé par une personnalité au-dessus de tout soupçon par un organe du gouvernement de transition, le peuple tchadien a compris que l’on n’était pas à Doha pour dialoguer mais pour obtenir le ralliement pur et simple de certains compatriotes dits politico-militaires. “L’agenda du dialogue doit être recentré sur l’essentiel qui est totalement politique, la méthodologie du travail doit être réglé dans le détail pour le bon déroulement du dialogue, revoir le critère de quota de participation de délégués, etc.”, sont leurs points de revendications.

Selon eux, toutes leurs exigences ont été portées au PCMT, au PMT et au CODNI mais sont restées jusqu’ici sans réponse d’où leur refus de participer à ce dialogue pour lui donner de la valeur et valider ce qu’ils appellent mascarade.