Un sommet tripartite Nigéria-Niger-Tchad, se tiendra demain jeudi 29 novembre 2018 à N’Djaména au Tchad. Les trois chefs d’État discuteront des nouvelles stratégies à mettre en place pour contenir, la recrudescence des violences perpétrées, par la secte Boko-Haram dans ces trois pays souffle une source officielle.

La remontée en puissance de la secte inquiète à ce stade, les pays de la Commission du bassin du Lac Tchad (CBLT). Pour mieux faire face, aux terroristes, un sommet tripartite Nigéria-Niger-Tchad est prévu demain jeudi 29 novembre 2918, à N’Djaména, dans la capitale tchadienne. Les trois chefs d’État discuteront de la nouvelle stratégie à mettre en place pour contrecarrer à nouveau les terroristes. Car, pendant ce temps d’accalmie, d’après des sources militaires, la secte Boko-Haram, s’est lourdement réarmée.

La secte Boko-Haram, multiplie ces dernières semaines, ses attaques dans le bassin du Lac Tchad, principalement au Niger, Nigéria et au Tchad. Boko-Haram a changé des modes opératoires au lieu de se limiter à des attentats kamikazes, les éléments de la secte se livrent à des rapts surtout des femmes et des enfants.

Une récente attaque des terroristes au Niger a causé la mort de plusieurs personnes, dont des employés d’une société étrangère.

Au Nigéria, les attentats terroristes de Boko-Haram sont quotidiens dans les grandes villes du pays. Souvent, ils attaquent frontalement les positions de l’armée nigériane.

Au Tchad, dans la province du Lac, la recrudescence des violences des éléments des terroristes inquiète. Les multiples attaques ont obligé le président Idriss Déby Itno, à se rendre dans la région pour réorganiser le dispositif militaire.

En effet, les attaques de Boko-Haram se sont multipliées dans la province du Lac, l’autre rive du Lac Tchad. En octobre, les terroristes ont lancé une attaque au mortier contre un camp militaire, dans une localité à 4 km de la frontière avec le Nigeria, tuant un soldat tchadien, en septembre, six personnes sont mortes suite à une attaque.

L’Armée Nationale Tchadienne (ANT), et la Force Multinationale Mixte (FMM) qui rassemble des forces de la sous-région (Niger, Nigeria, Cameroun et Tchad) et des comités de vigilance, repoussent à chaque fois, ces éléments de la secte Boko Haram qui ont débuté leur percée dans le pays en 2015.

Pour rappel, Boko-Haram, née au Nigeria, opère dans tous les pays du bassin du Lac Tchad (Nigeria, Tchad, Cameroun, Niger) avec des attentats meurtriers, des attaques contre les forces de l’ordre et des enlèvements.