Le Président François Hollande en visite au Tchad a été accueilli hier soir à sa descente de l’avion par le Président de la République IDRISS DEBY ITNO. Les deux chefs d’Etat ont une fois de plus réitéré leur vision commune sur les grands dossiers de l’heure, notamment les questions relatives à la paix et à la sécurité sur le continent et dans le reste du monde. Un premier entretien au salon d’honneur de l’aéroport a permis aux deux chefs d’Etat, de faire le tour d’horizon, de la coopération entre le Tchad et la France.

Ce midi, les deux présidents ont co-animé une conférence de presse axée sur plusieurs sujets. Apres avoir salué le mérite de l’intervention du Tchad au Mali pour mettre hors d’état de nuire les djihadistes, François Hollande a déclare que s’il n’y avait pas le renfort du Tchad au mali, la situation du Mali serait désastreuse. Abordant brièvement la crise centrafricaine le président français a indique que le Tchad a pris ses responsabilités en quittant la RCA.

Il a  tenu à justifier l’objet de sa présence au Tchad, qui démontre l’étroitesse des liens entre le Tchad et la France liées à l’histoire et aussi, qu’économique. Il a aussi informer de ce que la France veut faire en Afrique de l’ouest surtout l’installation de l’opération Barkhane dont la structure de commandement sera  à N’djamena. Pour ce qui est de cette opération, 3 mille hommes des cinq pays qui la composent, sécuriseront cette partie de l’Afrique. Pour François hollande, le Tchad a un rôle particulier de sa par sa position géographique et le courage de ses fils. Et de renchérir en ces termes «  pas de sécurité en Afrique, sans un Tchad fort » Le Tchad étant engagé dans plusieurs opérations militaires sur le plan international, François Hollande trouve justifié et légitime sa demande de compensation. François Hollande a annoncé aussi l’augmentation d’aide européenne au Tchad à 60%

Le président français a indique aussi que la France plaidera pour le lac Tchad lors du sommeil sur le climat a paris en 2015.

Il faut dire que c’est la deuxième visite de travail d’un président français au Tchad, après celle du président Georges Pompidou en 1970.