ASSAINISSEMENT – La mairie centrale de N’Djamena a lancé une opération de curage de caniveaux en vue de pallier la question d’inondation occasionnée par les eaux de pluies. Cependant, sur le terrain, des caniveaux sont ouverts et ne sont pas refermés aussitôt, causant de fois des accidents.

A la suite des opérations que la mairie a effectuées pour pallier le problème d’inondation dans la ville de N’Djamena, l’on constate que les dalles ouvertes pour faciliter ce curage ne sont pas refermées aussitôt. Il faut attendre des jours pour voir ces caniveaux refermés à nouveau avec des dalles. Du quartier Amriguébé dans la commune du 5e arrondissement en passant par Ardep-Djoumal dans le 6ème arrondissement, le constat reste le même. Des caniveaux sont ouverts et laissés à la merci des saletés encore. Derrière le lycée féminin en allant vers le terrain appelé communément «terrain Zen Bada», les dalles qui ont été ouvertes il y a de cela deux semaines ne sont pas encore refermées. Sur l’axe qui quitte le rond-point Aigle vers le marché Dombolo, même scénario.

Le retard de fermeture de ces dalles constitue un danger pour la population environnante. Ces dernières posées sur les grandes artères souvent causes des accidents de circulation. Un des habitants du quartier Chagoua, rencontré, témoigne du quotidien de la population. “Il y a de cela quelques jours qu’un accident s’est produit devant l’école Padano et avait occasionné un blessé grave. Alors nous demandons à la mairie de refermer les dalles après le curage“.

C’est d’ailleurs ce que font savoir quelques-uns, à l’image d’Oumar Ousmane rencontré au quartier d’Ardep-Djoumal. «C’est quoi cette manière d’enlever les dalles et laisser plus d’une semaine sans les remettre ? Un peu de l’ordre dans le curage des caniveaux s’il vous plaît monsieur le maire », raisonne-t-il.

A cet effet, nous avons interrogé également un cureur et nous explique comment ils font ce travail. Les opérations se font de la manière suivante : «Les caniveaux à dalle sont ouverts grâce à des machines. Ensuite nous venons enlever les ordures qui bloquent la circulation des eaux. Après ça les collecteurs secondaires viendront ramasser les sables ou les ordures », conclut-il. Pour la fermeture, il faut encore des machines, qui ne sont pas en nombre et sont sollicitées un peu partout dans la ville.

Ali Abdelkader Foulaty