Dans le souci de juguler les prix des denrées alimentaires en cette période de pandémie de Covid 19, le ministère du commerce, de l’industrie et de la promotion du secteur privé a fixé quelques prix pour faire face à la flambée. Le constat quelques jours après révèle que rien est respecté dans les boutiques de N’Djaména.

 Les commerçants sont restés fidèles a eux mêmes. Non seulement ils refusent de faire afficher les prix mais augmentent en cette période où les marchés sont partiellement fermés pour éviter la propagation du Covid19. Du marché central au marché de Dembé en passant par le marché à mil marché, aucune étiquette des prix sur les produits en vente. Il  a  été constaté qu’aucun commerçant n’a appliqué la mesure prise par le ministère du commerce. La différence des prix varie selon le produit de 3000 FCFA à 5000 FCFA.

Selon nos confrères de la radio Dja Fm, la viande avec os est vendue sur le marché à 2300 Fcfa le kilo au lieu de 1650 Fcfa et sans os à 2500f Fcfa le kilo au lieu 1850 Fcfa. Le sac de maïs de 100 kg à 22 000 Fcfa au lieu de 17 500 FCFA, le sac d’oignon d’Abéché à 20 000 Fcfa au lieu 16 500 Fcfa, ail grand sac à 60 000 Fcfa au lieu de 45 000 Fcfa, entre autres.

Tous les autres produits pris en compte dans l’homologation des prix  connaissent aussi des augmentations. L’élan de solidarité tant souhaité par la population et les autorités du Tchad est loin d’être une réalité. En cette période où le monde combat le coronavirus, certains commerçants tchadiens profitent de la situation pour s’enrichir.