En marge du sommet de Paris sur le financement des économies africaines qui s’ouvre demain dans la capitale française, les chefs d’Etat et de gouvernement du G5 Sahel ont tenu un mini-sommet ce lundi 17 mai.

C’est autour du président du Faso, doyen des chefs d’Etat de l’espace que les chefs d’Etat et de gouvernement ont tenu un mini sommet pour aborder les différents sujets concernant la lutte contre le terrorisme dans l’espace G5 Sahel.

Les questions de sécurité, de développement et de financement ont été au centre des échanges entre les chefs d’Etat et de gouvernement. Mohamed Bazoum du Niger, Mohamed Ould el-Ghazaouani de la Mauritanie, le président de la transition malienne, Bah N’Daw et le premier ministre du Tchad, Pahimi Padacké Albert, ont saisi l’opportunité de cette rencontre, pour dégager des positions communes sur la problématique du financement des économies africaines, en cette période de crise sécuritaire au Sahel et de pandémie de la Covid-19.Les chefs d’Etat ont également fait le point de la situation au Tchad.

Selon la présidence du Faso, le président Kaboré a fait savoir à ses homologues qu’il y a une nécessité de revisiter le mode opératoire du G5 Sahel, pour plus d’efficacité.

Le Premier ministre de transition, Pahimi Padacké Albert a déclaré à l’issue de ce mini-sommet que “l’inquiétude est grande après la mort subite du maréchal du Tchad qui représentait un roc dans cette guerre contre le terrorisme” et que les autres pays membres du G5 Sahel voulaient se rassurer de la reprise en main de la situation à l’intérieur du pays après le maréchal. “Nous leur avons donné les assurances quant à la maitrise du territoire national sur le plan sécuritaire mais aussi du large consensus qui s’est dégagé quant à la gestion de la transition apaisée, de sorte à arriver à des élections libres et transparentes. Nous pensons que la lutte contre le terrorisme continuera à être l’œuvre du Tchad comme c’était le cas au temps du maréchal Idriss Déby Itno“, a rassuré le Premier de transition.