POLITIQUE – Il se tiendra ce 18 décembre dans la capitale gabonaise le sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la Ceeac. Objectif : faire des réformes institutionnelles au sein de la communauté.

Il marque le retour tant attendu du président de la République gabonaise Ali Bongo Ondimba, plus d’un an après son AVC et en pleine opération anticorruption qui a ébranlé le cœur du pouvoir, sur la scène diplomatique.

Se tiendra le 18 décembre à Libreville, le sommet de la communauté economique des États de l’Afrique centrale. Objectif : faire des réformes institutionnelles.

Ce sommet extraordinaire de la CEEAC, une organisation créée en 1983, regroupant 11 pays avec pour objectif d’instaurer un marché commun, a été annoncé il y a quelques jours par la Présidence gabonaise.

Le sommet, précédé par la réunion des ministres des affaires étrangères de la communauté, sera consacré “essentiellement à la réforme institutionnelle” de cette communauté qui, il faut le noter, peine encore à se matérialiser comparativement à la CEDEAO ou la SADC.

Pour les experts, la réunion convoquée par Ali Bongo marque pour lui une occasion de s’afficher à nouveau sur la scène diplomatique après de long mois d’absence. Chose qui a été confirmée par le ministre des affaires étrangères gabonaises, Alain Claude Bilie-By-Nze.

Selon la présidence, six chefs d’Etat ont confirmé leur présence mercredi à Libreville en plus de M. Bongo, sur les onze pays membres de la CEEAC dont l’Angola, le Burundi, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, la République Démocratique du Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, le Rwanda, le Tchad, le Sao Tomé-et-Principe. Le Président Idriss Déby Itno est attendu dans la matinée à Libreville.

De grandes réformes mais surtout celles qui ramèneront du dynamisme dans la Communauté sont attendues. Plusieurs textes seront adoptés à cet effet.