Sécurité – en cette matinée du mardi 27 octobre, lors d’une conférence de presse, le Haut commissariat des Nations-Unies aux droits de l’homme met sur la table, l’affaire de l’attaque à Kumba. L’organisation appelle urgemment à un dialogue inclusif au Cameroun.

Trois jours après l’attaque meurtrière d’une école à Kumba, dans la région anglophone du Sud-Ouest, le Haut-commissariat des Nations-Unies aux droits de l’homme(HCDH) a appelé à un dialogue inclusif au Cameroun. L’annonce a été faite lors d’une conférence de presse à Genève.  

Les responsables de l’organisation ont fermement condamné « cette ignoble et impitoyable » acte. Dans leur déclaration, ils soulignent la nécessité urgente d’un dialogue afin de trouver une solution durable à cette crise ».

Selon le HCDH, le meurtre et la mutilation d’enfants ainsi que les attaques contre des établissements scolaires constituent de graves violations du droit international.

En effet, le HCDH établit qu’au moins six enfants âgés entre neuf et douze ans ont été tués ; 13 autres ont été blessés dont sept seraient dans un état critique. Face à cette situation, les membres du HCDH ont insisté pour que les auteurs de ces actes rendent des comptes dans le respect des normes internationales en matière des droits de l’homme. Aussi, le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres se dit-il choqué par cette attaque à Kumba, dans l’Académie internationale bilingue Mère Francisca.