La durée de trois ans de la transition politique au Burkina Faso “pourrait être révisée si la situation sécuritaire s’améliorait”, a déclaré vendredi soir le président de la transition, Paul-Henri Sandaogo Damiba, en réponse à la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui s’est dite préoccupée par cette durée.

Dans un message télévisé à la nation, il a souligné qu'”aucune fixation ne doit être faite sur la durée retenue pour la transition parce qu’elle pourrait être révisée si la situation sécuritaire s’améliorait dans les mois à venir dans les zones à forts défis sécuritaires”.

Le lieutenant-colonel Damiba a rappelé que la durée de la transition “tient compte d’une réalité qui est la seule vraie préoccupation du peuple Burkinabè actuellement, à savoir la situation sécuritaire”. Pour lui, “plus vite nous arriverons à juguler cette situation et plus vite nous amorcerons un retour à un ordre constitutionnel normal”.

Le président de la transition a invité les partenaires du Burkina Faso et la communauté internationale à accompagner et à soutenir le peuple burkinabè dans sa lutte contre le terrorisme afin que soient réunies le plus rapidement possible les conditions d’organisation d’élections libres, transparentes et sécurisées.

Il a assuré que la détermination des autorités dans ce combat contre l’insécurité et le terrorisme était “indéfectible”.