Après la démission du président de la transition, le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba, à la suite du coup d’État mené par les hommes du capitaine Ibrahim Traoré, les Nations unies ont insisté sur la nécessité de préserver la “paix et la stabilité” face à l’insécurité galopante dans ce pays du Sahel.

De son côté, l’Union africaine (UA) a dénoncé un “changement anticonstitutionnel de gouvernement”. Mais après la démission du lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba, la CEDEAO a salué dimanche soir les différentes parties burkinabè pour “avoir accepté un règlement pacifique de leurs différends“.

L’organisation sous-régionale a également annoncé l’envoi d’une délégation à Ouagadougou ce lundi, une délégation qui sera conduite par Suzi Carla Barbosa, ministre des Affaires étrangères de la Guinée Bissau et Présidente du Conseil des ministres de la CEDEAO. Elle comprendra également Mahamadou Issoufou, ancien président du Niger et Médiateur de la CEDEAO pour le Burkina Faso et Omar Alieu Touray, président de la Commission de la CEDEAO.

Plus largement, les organisations régionales et internationales ont réaffirmé leur attachement au chronogramme adopté par le Sommet du 3 juillet 2022 qui prévoit le retour à l’ordre constitutionnel au plus tard le 1er juillet 2024.