Pourquoi l’armée tchadienne a-t-elle retrouvé des armes françaises dans le nord-est de Nigeria ? Environ “40% des armes saisies par les forces armées du Tchad aux combattants de Boko Haram sont de fabrication française”, a annoncé le ministre tchadien de la communication, Hassan Sylla Ben Bakari, en visite au Cameroun le 5 mars.

“Mon pays montre ces images et continuera de les montrer afin que ceux qui les fabriquent sachent que ces armes ne se retrouvent pas là où elles doivent l’être”, a poursuivi le ministre.

Même si le Tchad a immédiatement précisé qu’il ne désignait pas pour autant “un pays comme étant le fournisseur d’armes de Boko Haram”, cette déclaration a poussé Paris à réagir par le biais de son ambassade à Yaoundé.

“La France exerce un des contrôles les plus stricts au monde sur ses ventes d’armements. Selon plusieurs rapports, une grande partie des armes de Boko Haram a été prélevée à l’armée nigériane, une autre provient de trafics illégaux dans la région, explique le communiqué. La lutte contre les trafics d’armes dans la bande sahélo-saharienne fait partie des objectifs de l’opération Barkhane, menée aux côtés des forces tchadiennes, nigériennes, maliennes, mauritaniennes et burkinabé.”

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