POLITIQUE – L’année 2019 a été décisive au Tchad. Elle a été marquée par plusieurs décisions. Nous retenons quelques-unes qui ont fait l’actualité.

Que retenir parmi ce lot de décisions qui ont été prises au Tchad. Le gouvernement à travers ses institutions a d’une manière ou d’une autre, dans l’objectif d’assurer la sécurité de tous, pris des actes qui sont soit appréciés ou non. A la veille d’une nouvelle année, nous revenons sur trois décisions qui ont marqué 2019. Lesquelles ?

  • La levée des mesures de restriction sur les réseaux sociaux

Le 13 juillet 2019, pendant la clôture du forum sur la gouvernance d’internet « Tchad numérique », le président de la République Idriss Déby Itno a ordonné aux opérateurs de téléphonie mobile la levée des mesures de restriction sur les réseaux sociaux qui étaient imposées il y a un an environ. Cette décision a été applaudie à N’Djamena comme dans les provinces.

  • La non-reconnaissance du Mouvement les Transformateurs comme parti politique

« Les Transformateurs » ont prévu le samedi 1er juin une communication « de haute importance » à N’Djamena. Très vite, la Police a quadrillé la zone interdisant l’accès à la Maison de la Femme à Dr Succès Masra, le leader du Mouvement. Mais le leader du mouvement des Transformateurs a fait son meeting sur le trottoir de la Maison de la Femme. C’était relatif au lancement du parti politique Les Transformateurs alors que le gouvernement ne le reconnaît pas comme parti et a demandé que le dossier soit complété.

Après cela, une caravane dite « non-autorisée » a été organisée par les militants des Transformateurs. Résultat : des échauffourées ont opposé entre le groupement mobile d’intervention de la police et les organisateurs.  

Cette décision du ministère de l’Intérieur a longtemps suscité de réactions sur la toile.

  • L’instauration de l’Etat d’urgence

Le président Idriss Déby Itno, au cours d’un voyage dans la province de Sila a annoncé l’instauration de l’Etat d’urgence dans les trois provinces du nord et de l’est qui étaient en proie à une crise sécuritaire, notamment le conflit intercommunautaire. Il a été mis en œuvre le 20 août dernier des mesures de restriction allant du couvre-feu à la circulation des engins motorisés à deux roues. 

Cette mesure a été prorogée pour trois mois par l’Assemblée nationale le 10 septembre dans les trois provinces.