L’agression hier du prêtre Madou Simon-Pierre, par des militaires, au sein de sa paroisse, située à Walia, dans le 9e arrondissement de N’Djamena, suscite l’indignation de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH).

A travers un communiqué de presse daté du 4 novembre, la CNDH s’insurge contre cette violence dont a fait l’objet le curé Madou, qui a aussi vu son téléphone arraché. “Les agresseurs ont par la suite tenté de s’enfuir vers la forêt de Walia. Rejoints par le prêtre et par quelques-uns de ses fidèles, ces militaires ont tenté de justifier leur forfait en disant que c’était parce que l’homme d’église ne leur avait pas spontanément offert le gîte au sein de son église alors qu’ils cherchaient un endroit pour se reposer“, relate le document.

En outre, la CNDH demande au ministère de la Justice et celui de la Défense de rechercher, poursuivre et punir les auteurs de ces  agissements qui constituent “une violation d’un lieu de culte et d’un traitement inhumain”.