Lors de la 46ème session du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies à Genève en Suisse, l’ambassadeur de la République du Tchad et chef de la mission permanente de la République du Tchad auprès de l’Office des Nations Unies à Genève, a fait la mise au point devant ce conseil sur l’Affaire Yaya Dillo.


Selon l’ambassadeur Ahmad Makaïla, cette affaire est “à la base, un différend purement judiciaire où il est question d’un citoyen tchadien qui s’est cru autoriser de défier l’autorité de l’Etat en refusant ostensiblement de répondre à deux « mandats d’amener ». En droit, cela s’appelle une rébellion”.


Le document de poursuivre que “pire, les forces de l’ordre dans l’exécution de ce commandement de la justice ont fait face à une résistance armée occasionnant des morts y compris dans leur rang. En fait, nous avons assisté à une insurrection préméditée qu’aucun Etat au monde ne saurait tolérer”.


“Tels sont les faits, tout le reste (opposant politique, candidat à la Présidence, proche du Président, et autres…) ne sont que des hallucinations et récupération grossièrement politiciennes, à la limite immorales. En tout état de cause, force doit rester à la loi”, estime l’ambassadeur Ahmad Makaïla.


Enfin, l’ambassade de la République du Tchad auprès de la confédération Helvétique dit que face à un “tel refus d’autorité d’un citoyen, qui plus est ayant occasionné mort d’hommes, le Gouvernement a immédiatement ouvert une enquête qui situera les responsabilités et se réserve le droit de tirer les conséquences de droit”.

En rappel, le dimanche 28 février 2021, une tentative d’arrestation du candidat à la présidentielle Yaya Dillo a dégénéré en un accrochage entre ses partisans et les forces de sécurité ayant fait deux moins et cinq blessés.