La ministre du Développement touristique, de la Culture et de l’Artisanat, Madeleine Alingué a fait un point de presse relatif au départ de la firme multinationale Hilton du Tchad. Objectif : donner les vraies raisons du départ.

Dans un contexte de polémique et rumeurs qui entoure le départ de la firme multinationale, Hilton International du Tchad, la ministre du Développement touristique, de la Culture et de l’Artisanat, Madeleine Alingue a tenu à éclaircir l’opinion sur les vraies raisons du départ mais aussi éteindre le feu qui brûle sur les réseaux sociaux à ce sujet.

Pour elle, les “rumeurs et interprétations qui tendent à incriminer l’Etat tchadien sont erronées. Ces rumeurs et autres informations erronées ainsi véhiculées ternissent l’image de l’Etat tchadien “. Elle souligne à la suite que ” depuis les années 2000, l’Etat travaille et ne ménage aucun effort pour créer les conditions propices à l’investissement privé au Tchad “.

Le noeud du problème

Tout commence par un prêt que la SGI Holding a contracté avec le pool bancaire constitué de la Société générale Tchad, Ecobank Tchad et Cameroun, Afriland first bank Cameroun, pour la construction de l’hôtel Hilton N’Djamena. Mais depuis 2013, “aucun remboursement n’a été effectué malgré les multiples relances et la justice a été saisie et un jugement en faveur du pool bancaire a été rendu“, a expliqué Madeleine Alingué. Elle poursuit que “le titre de propriété de l’hôtel Hilton N’Djamena donné en garantie du financement a été muté au nom du pool bancaire” .

Durant tout le processus et à la demande de SGI Holding, “l’Etat a réuni les parties pour trouver une solution à l’amiable de leur contentieux. Cependant, les deux parties ne sont pas tombées d’accord sur les modalités de remboursement de la créance et de l’exploitation des bâtiments. C’est ce qui a généré le conflit actuel

Madeleine Alingué, ministre tchadienne du Développement touristique, de la Culture et de l’Artisanat

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Il faut le rappeler l’Etat a octroyé “gracieusement un terrain, en accordant des exonérations fiscales et bien d’autres avantages à la SGI Holding”, mais malgré tout, le problème persiste.