Pour régler définitivement le differend qui oppose Abel Maina et la communauté Zaghawa, le président du PRET, Théophile Bongoro demande aux chefs traditionnels d’intervenir. C’est le seul moyen d’installer définitivement la paix, selon lui.

Alors que les membres de la communauté Zaghawa sont au four et au moulin pour voir l’ancien activiste, Abel Maina devant le juge, à cause des injures proférées à leur égard, le président du parti PRET, Théophile Bongoro, a saisi l’occasion du dialogue national inclusif qui se focalise, ce 17 septembre sur les questions sociétales, pour demander aux chefs traditionnels de prendre les choses en main.

Pour lui, puisque la justice ne souhaite pas traiter cette affaire en ce moment de dialogue national, la responsabilité revient donc aux autorités traditionnelles de régler ce problème qui divise et d’installer définitivement la paix.

C’est une sorte de défis qu’il a lancé aux chefs traditionnels qui pendant ce dialogue disent jouer un grand rôle dans la gestion des conflits communautaires ou intercommunautaires.

Pas plus tard que ce vendredi, 16 septembre, Me Alain Kagonbé, l’avocat de la communauté Zaghawa ou du moins des personnes se réclamant da ladite communauté, a fait un point de presse, pour signifier que ses clients ne sont pas prêts à lâcher cette affaire et que la justice doit être appliquée. Entretemps le procureur temporise.