Le conseil d’administration de l’université Adam Barka d’Abéché s’est tenu ce jeudi dans la capitale du Ouaddaï pour statuer sur le projet du budget 2020.

L’UNABA doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière est confrontée ces dernières années à quelques difficultés qui jouent sur le bon fonctionnement des activités académiques et administratives.

L’Etat accorde une subvention de plus six cent millions de FCFA et les recettes propres de l’université sont estimées à 294 millions. Celles-ci sont essentiellement constituées des frais des inscriptions des trois niveaux et ceux du régime spécial d’une part  et d’autre part, celles résultant de l’ouverture de Master et à l’acceptation des étudiants en régime spécial pour les filières  en Médecine.

En ce concerne les dépenses, le budget fixe à plus d’un milliard  155 millions.

Le conseil d’administration a eu aussi à valider le programme d’activité de l’année académique 2018-2019. Quelques difficultés ont été énumérées :

Le nombre insuffisant d’enseignants ; l’insuffisance des infrastructures ; l’effectif pléthorique des étudiants qui plombe l’organisation des enseignements et des évaluations due aux manques des infrastructures  et enfin le faible du budget alloué.

Malgré ces difficultés, le taux de réussite est appréciable en Licence dans toutes les filières pour l’année 2018-2019. Mais du côté du Droit, le  taux de réussite est inférieur à 50% .

En 2020, le programme d’activité de  l’UNABA  se focalise sur huit axes stratégiques :

  • augmenter et améliorer la capacité d’accueil et assainir l’UNABA ;
  • diversifier et professionnaliser les offres de formation ;
  • valoriser les Tics, les activités de recherches scientifique, associatives et encourager l’innovation ;
  • assurer une gestion optimale du patrimoine de l’UNABA ;
  • poursuivre et diversifier la coopération avec les  bailleurs  et institutions d’enseignement et de recherche ;
  • organiser les premières soutenances des cycles de Master et de thèse en doctorat en Médecine à l’UNABA ;
  • organiser des séminaires de formation à l’attention des enseignants-chercheurs et du personnel d’appui 
  • et enfin soutenir l’excellence, la qualité, l’équité, la diversité, l’inclusion et prévenir les conflits.