Le secrétaire général de l’Association de défense des droits des consommateurs, Daouda Elhadj Adam, lors d’une conférence de presse, faite ce mardi, 26 juillet, s’est indigné face au silence et à l’indifférence du gouvernement concernant la présence des aflatoxines dans la farine YES qui crée la psychose chez les consommateurs.


«Malgré l’adoption de plusieurs lois en faveur de la sécurité sanitaire des aliments et la mise en place du CECOQDA, outil de référence du contrôle des denrées alimentaire dont la création a couté d’importantes ressources publiques, force est malheureusement de constater que les consommateurs tchadiens sont exposés à une insécurité sanitaire généralisée des aliments», fait remarquer le secrétaire général de l’Association de défense des droits des consommateurs (ADC), Daouda Elhadj Adam.


Après avoir rappelé la mission du CECOQDA qui est de faire des analyses microbiologiques, physico-chimiques et toxicologiques des denrées alimentaires pour en évaluer les risques, Daouda Elhadj Adam a tenu à informer qu’après avoir analysé la farine YES, le CECOQDA qui a relevé la présence des aflatoxines dans cette farine a formulé des recommandations au gouvernement. Mais «lez lots incriminés de la farine n’ont pas été retirés du marché».
Le consommateur tchadien est en danger permanent et le secrétaire général de l’ADC croit que «le cas de farine de maïs de la marque YES n’est malheureusement qu’une partie visible de l’iceberg». S’appuyant sur ce cas de maïs, il demande au gouvernement de diligenter une enquête indépendante pour faire la lumière sur la situation en vue de situer les responsabilités, de sanctionner les acteurs conformément à la loi et de formuler des recommandations pour que de telles situations ne se répètent plus.


Il demande aussi au gouvernement de revoir l’ancrage institutionnel du CECOQDA en faveur d’une tutelle plus appropriée qui prend en compte les dimensions protection des consommateurs et opérationnalité en faveur de la santé publique mais pas seulement…
Au regard de cette situation, l’Association des droits des consommateurs «demande aux consommateurs d’être vigilants dans leur consommation des denrées alimentaires et de boycotter tous les produits impropres à la consommation quelle que soit leur origine».