Le Groupe de concertation des acteurs politiques (GCAP) peint en noir l’année 2023. Cependant, le Groupe souhaite ses vœux de santé et prospérité au peuple tchadien pour l’année 2024 qui vient de débuter. C’est lors d’un point de presse organisé ce 2 janvier à N’Djaména.
Durant l’année 2023, le GCAP dénonce les tueries “masquées sous couvert de conflits agriculteurs-éleveurs et des conflits intercommunautaires savamment organisés et tolérés avec à la clé, une injustice sans vergogne ou une justice expéditive’’.
Le Groupe critique aussi l’accaparement des centaines d’hectares de terres cultivables des mains des paysans pour les ériger en zones économiques spéciales.
Pour Max Kemkoye, membre du GCAP, la nationalisation du secteur pétrolier est “capricieuse et inexperte du pétrole’’. Toujours pendant l’année précédente, le Groupe constate la ‘’consécration’’ de I ’impunité et de la ‘’licence de tuer à travers I’amnistie des criminels’’. Il fait allusion aux manifestations violemment réprimées du 20 octobre 2022 et qui ont officiellement fait 73 morts. Plus de 300, selon ses organisateurs.
Ce n’est pas tout. Avec la publication des ordonnances 08, 09,10 et 11 du 1er août 2023, le Groupe dénonce la restriction des libertés publiques et politiques.
En 12 mois, le Groupe note aussi l’augmentation du prix du gazoil, la pénurie du carburant, la cherté de vie et de l’accès aux soins, la longue grève des enseignants et magistrats, les coupures d’électricité, etc.
Le GCAP appelle le peuple à s’engager pour ‘’rétablir’’ la justice et le respect des droits humains.