Il s’est ouvert ce mercredi, 12 avril, dans un hôtel de N’Djamena, un atelier de planification des activités transfrontalières à l’occasion des campagnes polio en Afrique centrale et dans les pays riverains du Lac Tchad.
Cet atelier qui réunit les ressortissants des pays riverains du Lac Tchad, constitue un forum d’échange d’expériences entre les pays ayant en commun le Lac Tchad, pour élaborer des plans conjoints dont la mise en œuvre contribuera à stopper la circulation du virus de la poliomyélite, de renforcer la surveillance et de faire face à d’autres interventions de santé publiques.
Conscient que la lutte contre la poliomyélite est une affaire qui ne doit pas seulement concerner un seul pays et qu’un pays est menacé lorsque son voisin est touché, à l’issue de cet atelier de deux jours, les participants retiendront des stratégies et une date pour le lancement simultané des campagnes de vaccination contre la poliomyélite. Car, selon le secrétaire général du ministère tchadien de la Santé, Dabsou GuidaÏssou, « les pays du bassin du Lac Tchad sont confrontés à de nombreux défis dans la mise en œuvre des campagnes de qualité ». « Nous avons intérêt à agir et à agir ensemble », ajoute-il.
Ces défis dont il est question sont : la forte mobilité des populations, l’insécurité persistante, l’existence des camps des réfugiés et des déplacés sans oublier l’accessibilité difficile des localités insulaires.
Au-delà des campagnes de sensibilisation, Dabsou GuidaÏssou plaide pour la disponibilité des vaccins qui selon lui est plus qu’importante.