Dans un rapport publié ce 29 mai sur l’état de la peine de mort dans le monde, Amnesty international, relève qu’en Afrique, les exécutions ont triplé mais ne concernent qu’un seul pays.
Si en 2022, deux pays africains à savoir le Soudan du Sud et la Somalie ont appliqué la peine de mort, en 2023, la Somalie n’est plus que seule. Avec 38 exécutions, le pays a plus que triplé le nombre de personnes comparé à 2022.
L’année dernière, aucun pays d’Afrique n’a aboli la peine de mort. Toutefois, des textes adoptés au Ghana, au Liberia et au Zimbabwe laissent penser à des progrès allant dans ce sens. Le Kenya et la Zambie ont fait des efforts en commuant respectivement les peines de plus de 600 et près de 400 personnes.
Dans le même temps, des personnes ont écopé des condamnations à mort dans 14 pays, deux de moins qu’en 2022. Des chiffres en augmentation de 66%, atteignant 494. Le Nigeria seul connait un boom, passant de 77 à 246. Ces données sont à prendre avec des pincettes, relativise Amnesty international.
Dans le monde, les exécutions ont atteint leur plus haut niveau depuis 2015. L’Iran est en tête de liste avec 853 personnes tuées, près de 50% de plus qu’en 2022. L’organisation de défense des droits humains a dénombré 1153 cas, plus de 30% par rapport à 2022, sans inclure la Chine, qui ne communique pas sur ce sujet. Globalement, 2428 personnes ont été condamnées à mort.
Avec RFI