La passation de service entre le ministre sortant de la Sécurité publique et de l’Immigration, le général Idriss Dokony Adiker et l’entrant Mahamat Charfadine Marguié a lieu ce mardi 28 février 2023.

Pour le ministre sortant Idriss Dokony Adiker, les douze (12) mois passés à la tête de ce département, bien de chantiers ont été entrepris pour sa redynamisation, dont entre autres : l’adoption de la Loi N° 19, portant Statut général du Corps de la Police nationale et le texte modificatif subséquent ; la fusion des Forces de Sécurité Intérieure par le rattachement de la Gendarmerie nationale et la Garde nationale et nomade du Tchad au ministère de la Sécurité publique et de l’Immigration ; la création de 09 couloirs de transhumance pour la GNNT avec le déploiement des moyens roulants (Véhicules Tout-Terrain et Motos); la création de 05 Sous-Groupements Mobiles d’Intervention de la Police (S/GMIP) dans cinq (05) provinces du pays, etc.

Aussi, ajoute-t-il, dans le cadre de la coopération, le ministère de la Sécurité publique et de l’Immigration entretient des rapports de partenariat avec l’Union européenne à travers le Projet PAASIT avec l’appui duquel six (06) Commissariats de Police sont en phase de finition.

Cependant, il soulève quelques défis importants qui restent à relever :

  • La construction et la réfection d’autres commissariats de sécurité publique à N’Djamena et dans les provinces du pays 
  • Le renforcement des capacités opérationnelles des Forces de Sécurité Intérieure, par un recrutement ;
  • La construction et la réfection d’autres Commissariats de Sécurité publique à N’Djamena et dans les Provinces du pays ;
  • L’activation de la Commission Administrative Paritaire (CAP) qui a déjà traité quelques dossiers dont plus de 137 agents sont avancés en grade, 15 agents en échelon et d’autres sont en cours ;
  • Etc.
Le nouveau ministre de la Sécurité publique

Pour Mahamat Charfadine Marguié, le ministre entrant, dans cette phase cruciale de l’histoire tumultueuse du Tchad, la sécurité conditionne plus que jamais la réussite du processus transitionnel en cours surtout la sécurité intérieure. « Je mesure d’ores et déjà l’immensité de la tâche, la lourdeur de la responsabilité, la délicatesse de la mission et les exigences multidimensionnelles du moment » souligne-t-il.

Selon lui, les vieilles et mauvaises pratiques sont à proscrire, sans délai ni procédure, notamment les arnaques, les abus, le non-respect de la hiérarchie et des procédures administratives, l’absentéisme, la rétention de l’information, la faible diligence dans le traitement des dossiers, la gestion peu orthodoxe des ressources humaines, matérielles et financières etc.