Dr Tom Erdimi prend officiellement service comme ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, le lundi 17 octobre 2022. Il remplace Dr Ali Waïdou.

D’abord selon le ministre sortant Dr Ali Waïdou a rappelé à son collègue entrant que les années ont changé, les étudiants d’avant ne sont pas les mêmes comme ceux d’aujourd’hui avec la réalité de la jeunesse. « Alors il aura affaire à des grèves répétitives des enseignants et des étudiants. Et les grèves sont dues souvent à l’insuffisance du financement ou bien de payement » explique-t-il.

Dr Ali Waïdou précise par la suite que le ministère n’a pas un local propre à lui. « Nous payons le local et le budget alloué pour le département de l’enseignement supérieur est très insuffisant pour gérer le ministère grand comme enseignement supérieur » relève comme défi.

Le ministre entrant, Dr Tom Erdimi, un ancien de la maison, promet de faire de son mieux. « Je ferai de mon mieux avec le concours des académiciens, des responsables administratifs, des étudiants pour essayer d’amorcer une certaine démarche pour aboutir à des conclusions satisfaisantes » lance le Dr Tom Erdimi. Il annonce qu’il était de l’enseignement supérieur et il a quitté depuis 1997. « A mon retour, les enfants ont grandi, les élèves sont devenus des maitres, les maitres sont morts ou retraités. Je suis donc un de rare survivant  de notre époque », fait observer le ministre entrant.

Il demande d’être mis au courant, d’être mis à la page de ce qui se passe réellement. « Je me suis suggéré qu’un état de lieu est nécessaire, qui va regrouper les enseignants, les responsables administratifs, les étudiants et les personnes qui ont une relation indirecte avec l’enseignement supérieur. Donc il est nécessaire de se retrouver et de parler en faisant un état de lieu exhaustif : ce qu’il faut maintenir, ce qu’il faut améliorer, et ce qu’il faut changer radicalement », propose-t-il.

Dr Tom Ermidi exhorte qu’au niveau de l’enseignement supérieur, il est important que les enseignants soient et aient un diplôme et un titre reconnu. « Quand on fait de la recherche, on publie. Quand un enseignant ne publie pas, c’est un enseignant du secondaire », martèle-t-il.