Les produits de première nécessité deviennent de plus en plus chers dans la ville de Pala. Cette situation inquiète plus d’un citoyen dans la ville.
Du marché central au marché samedi de la ville de Pala, le constat est le même. Des plaintes venants des clientes tout comme des vendeuses laissent voir que le panier de la ménagère ne pèse pas.
Comparativement aux années précédentes, cette hausse des prix des denrées alimentaires sur les marchés est le fruit du changement climatique qui a affecté la saison des pluies mais aussi et surtout la démographie galopante. Quelques ménagères rencontrées en plein marché ne savent sur quel pied danser.
Selon Dénénodji Chanceline, tout est devenu cher au marché. Pour elle, les années antérieures, avec un peu d’argent elle pouvait faire le marché et faire manger tous les membres de la famille mais de nos jours, la viande de 2000 francs ne suffit pas pour une famille de cinq personnes. Elle poursuit que même le maïs qui se vendait à 250f le kilo est vendu aujourd’hui a 350f voire 400f le kilo. Ajouter à cela, les légumes sont bien chers. Elle interpelle directement les autorités locales à prendre des dispositions adéquates pour que l’autosuffisance alimentaire surtout celle des premières nécessités soit le quotidien de chaque citoyen tchadien.
Les commerçantes que nous avons rencontrées, elles accusent les producteurs de ces denrées qui les vendent à des prix trop élevés. Ayant elles aussi des bouches à nourrir, celles-ci affirment que cette revente avec une légère augmentation des prix se justifie par la loi du commerce.
Lirssi Pierre, Correspondant à Pala