N’DJAMENA, 27 novembre (Xinhua) — Une conférence régionale des leaders religieux (musulmans, protestants et catholiques) s’est ouverte jeudi à N’Djamena, la capitale tchadienne, sur la problématique de l’extrémisme violent, la religion et la promotion de la paix.

Les différentes délégations venuss de sept pays africains – Cameroun, Mali, Niger, Nigéria, République centrafricaine, Soudan et Tchad – échangeront leurs expériences respectives en matière de paix et de cohabitation pacifique. Ils plancheront également sur les défis de l’édification d’une paix durable en Afrique face à l’intégrisme religieux.

En ouvrant les travaux de N’Djaména, le Premier ministre tchadien Kalzeubé Payimi Deubet a exhorté les imams, pasteurs et prêtres à s’engager de manière solidaire contre “l’extrémisme crépusculaire” qui menace dangereusement l’humanité.

“L’adversité aujourd’hui, c’est aussi les mauvaises moeurs qui gagnent du terrain partout à travers le monde et qui se caractérisent par la tyrannie spirituelle qui prend de plus en plus forme dans l’extrémisme violent et meurtrier”, a-t-il indiqué.

Le président du Conseil supérieur des affaires islamiques du Tchad, cheikh Hassan Hisseine Abakar, a également demandé aux représentants de toutes les confessions religieuses de prêcher le message de paix, de la cohabitation pacifique, de la tolérance et de l’unité entre les différentes religions monothéistes.

“Partout dans le monde, et particulièrement dans certains pays d’Afrique, l’on tue au nom de la religion et c’est absolument contre les prescriptions divines”, a-t-il déploré, réaffirmant que l’islam est une religion de tolérance et de paix, et que toutes ces personnes qui font du mal et se réclament musulmans ne sont vraiment pas