A l’occasion de la Journée mondiale du cancer, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a indiqué vendredi que 8,8 millions de personnes meurent chaque année d’un cancer, pour l’essentiel dans les pays à revenu faible ou intermédiaire.

La mort des cancéreux tient souvent au fait que le diagnostic intervient souvent trop tard, a averti l’OMS, rappelant que le diagnostic précoce de la maladie permet de sauver des vies et d’abaisser le coût du traitement.

“Le diagnostic tardif du cancer et l’inaptitude à proposer un traitement condamnent beaucoup de personnes à souffrir inutilement et à mourir prématurément”, a souligné le directeur du département prise en charge des maladies non transmissibles, handicap, prévention de la violence et du traumatisme, le Dr Etienne Krug, dans un communiqué de presse publié par l’OMS.

“En prenant les mesures nécessaires pour mettre en œuvre les nouvelles orientations de l’OMS, les planificateurs des soins de santé peuvent améliorer le diagnostic précoce du cancer et garantir un traitement rapide, en particulier pour le cancer du sein, du col de l’utérus et le cancer colorectal. Cela permettra à un plus grand nombre de malades de survivre à la maladie. Et ce sera aussi moins onéreux de traiter et de guérir les cancéreux”, a-t-il ajouté.

D’après le nouveau Guide de l’OMS pour le diagnostic précoce du cancer, tous les pays peuvent prendre des mesures pour y parvenir.

Les trois étapes du diagnostic précoce comprennent: améliorer la sensibilisation du public aux différents symptômes du cancer et encourager les personnes à consulter lorsqu’ils se manifestent; investir dans le renforcement et l’équipement des services de santé et la formation des soignants de façon à ce qu’ils puissent poser un diagnostic correct en temps utile; veiller à ce que les personnes atteintes d’un cancer aient accès à un traitement sûr et efficace, y compris pour soulager la douleur, sans être en proie à des difficultés personnelles ou financières prohibitives.