POLITIQUEDans une récente sortie, le président de la Coalition des associations de la société civile pour l’action citoyenne (Casac), Mahmoud Ali Seïd, s’est attaqué avec virulence, aux adversaires du régime MPS.

Dès l’entame de son discours, Mahmoud Ali Seïd jette des fleurs au président Deby : “liesse populaire singulière, saupoudrée par une ferveur inimaginable : telles sont les leçons qui se découpent des déplacements du Maréchal. Cet homme dont l’envergure débordait les planches et qui mobilise son peuple partout où il passe mérite le respect de tous“.

Selon lui, il serait ”stupide” de ne pas se ranger derrière Idriss Deby “l’apôtre de la paix pour se prémunir de l’hydre terroriste transnational qui hypothèque, voire qui met en sursis, la paix dans tous les pays du Sahel“. Pour lui, l’union sacrée de tous les Tchadiens autour du Chef de l’Etat est une nécessité impérieuse que “seuls les nouveaux pédagogues de l’ère digitale récuseraient“. Avant de marteler qu'”aucun quidam, même sorti d’entre les cuisses de Jupiter ne pourra prétendre opposer le contraire“.

Mahmoud insiste en ces termes : “ce ne sont guère ces pseudos petits politicards, ces mercenaires rageux, impopulaires, incapables de remplir une cabine téléphonique qui pourraient annihiler l’élan de développement que nous connaissons“.

Le président de la Casac a souligné que le respect des lois de la République est un devoir sacré, et que “la perturbation de l’ordre établi par des appels aux marches, qui ne sont pour autant jamais suivis est un agissement attentatoire et une délinquance morale que nous ne pouvons tolérer“.

Mahmoud a pointé du doigt ceux là qui, sans les nommer, usent des réseaux sociaux pour faire des propositions, qu’il trouve “fallacieuses, prétentieuses et inconséquentes“. Car, dit-il, diriger un pays comme le Tchad ne se résume pas à de l’aboiement cybernétique. Mahmoud dit qu’il conjure ces internautes “d’abandonner la haine” pour éviter l’effet contraire comme quoi “nous maitrisons la rue bien mieux et plus que vous; Ne nous obligez pas à descendre sur le ring ! Face à nous, vous perdrez , cela va de soi ! “, a-t-il lâché.

Le président de la Casac a conclu son discours en déclarant qu’Idriss Deby Itno est “un gagnant naturel, une figure politique surplombante. Il remporte tous les combats. Son histoire le confirme. il a battu à plate couture tous ses adversaires“.