Rien n’a filtré de l’audience accordée par le Premier ministre de transition nigérien Ali Lamine Zeine au chef de la délégation de l’Union européenne (UE) au Niger Salvador Pinto Da Franca.

Cette rencontre s’est tenue le 19 septembre, soit un jour après que le chef de la diplomatie de l’Union européenne, Josep Borell, a réitéré son « soutien entier » au président renversé le 26 juillet et gardé par les militaires, Mohammed Bazoum. « Nous avons salué son courage et sa détermination », a déclaré Joseph Borell.

Il a aussi exprimé son soutien à la France, qui ne reconnait pas les putschistes. Son ambassadeur, Sylvain Itté, déclaré persona non grata, refuse de quitter le territoire nigérien. Au Gabon, pays dirigé aussi par les militaires, après le coup d’Etat du 30 août, la position de la France tranche avec celle au Niger. Du deux poids, deux mesures, ont estimé plusieurs observateurs de la politique africaine.

En tout cas, selon la Télévision publique nigérienne, l’ambassadeur de l’Union européenne et le Premier ministre nigérien ont « longuement échangé ». Rien n’a, cependant, filtré de cette audience.