Plusieurs personnalités parmi lesquelles des ministres et de hauts fonctionnaires nigériens, candidats à l’élection présidentielle dont le premier tour est prévu le 27 décembre prochain, ont démissionné de leurs fonctions, a annoncé lundi le gouvernement.

Ces démissions ont été constatées par un décret pris lundi en conseil des ministres, a-t-il précisé dans un communiqué, en application du code électoral. Celui-ci prévoit que “certaines personnalités sont inéligibles à l’élection présidentielle sauf démission de leur part, démission acquise à compter de la publication de la liste des candidats par la Cour constitutionnelle”, intervenue le 13 novembre dernier.

Il s’agit notamment de Seini Oumarou, haut représentant du président de la République et candidat du Mouvement national pour la société du développement (MNSD-NASSARA), Albadé Abouba, ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, présenté par le Mouvement patriotique pour la République (MPR-Jamhuriya), Moussa Hassane Barazé, ministre des Mines et candidat de l’Alliance nigérienne pour la démocratie et le progrès (ANDP-Zaman Lahiya) et Nassirou Nayoussa, directeur de la prévention des risques et des catastrophes au ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, investi par le CDPS-Cigaban Kassa.

Pour rappel, 30 candidats, parmi lesquels Mohamed Bazoum du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-TARAYYA, au pouvoir), vont se lancer à partir du 5 décembre dans la campagne à la conquête des suffrages de quelque 7,5 millions d’électeurs pour la magistrature suprême du pays.