Huit gendarmes nigériens ont été tués et 33 autres blessés, dont six grièvement, au cours d’une attaque terroriste perpétrée tôt mardi contre leur détachement à Waraou dans la région de Tillabéry (ouest), a annoncé le ministère de la Défense dans un communiqué paru mercredi dans le quotidien gouvernemental “Le Sahel”.
Les gendarmes, en mission de sécurisation des villages environnants, ont été attaqués vers 5h30 (4h30 GMT) par “des groupes armés terroristes circulant à bord de plusieurs dizaines de motos et de véhicules”, a précisé le ministre de la Défense, Alkassoum Indattou.
“Six véhicules militaires ont également été détruits au cours de l’attaque”, a-t-on ajouté de même source, précisant que la réaction “énergique” des gendarmes, avec le renfort terrestre et aérien tant national que des partenaires, a permis de mettre en déroute l’ennemi.
Une cinquantaine de terroristes ont été tués et les opérations de ratissage se poursuivent, indique le communiqué.
La zone dite des “trois frontières” (Niger-Mali-Burkina Faso), où se situe la localité de Waraou, est devenue ces dernières années le théâtre d’opération de groupes terroristes qui y mènent des attaques meurtrières de part et d’autre des frontières, visant les forces armées et les populations civiles.
Ces dernières semaines, plusieurs milliers de personnes ont fui leur maison pour trouver refuge dans les villages voisins plus sûrs, tandis que plus des deux tiers des établissements scolaires de la zone ont été fermés, sous la menace des groupes terroristes.