Après ses études en Economie et Gestion, Nelson Naradoumngué a eu un parcours mouvementé, mais a réussi à trouver sa place dans le milieu de la coiffure. Ambitieux, travailleur et intègre, Tchadinfos vous fait découvrir son parcours.

Dès son plus jeune âge, Nelson Naradoumngué a une attirance profonde pour le métier de la coiffure. Après ses études en Economie et Gestion, le jeune homme va suivre sa passion qui est la coiffure.

Rencontré à moursal dans le 6ᵉ arrondissement de N’Djamena, Nelson nous accueille chaleureusement dans son salon de coiffure. Elancé, teint clair, avec des cheveux en rasta, le jeune nous raconte son parcours.

“Je n’ai pas suivi une formation en coiffure. Le métier de la coiffure, je l’ai choisi par amour”, dit-il d’emblée. Etudiant à l’époque, il s’en sortait financièrement grâce à la coiffure, reconnait-il.

La licence en poche, Nelson n’a pas croisé les bras comme la plupart des jeunes qui attendent leur intégration à la Fonction publique. Il reprend de plus belle son activité de toujours, la coiffure. Tondeuse en main, le jeune s’est imposé dans la vie active. A ce jour, il est propriétaire de deux salons de coiffure homme et emploie cinq jeunes.

Le métier nourrit son homme. J’arrive à faire des recettes de 15 000f par jour. Au début, j’avais commencé dans un kiosque.Dieu merci, maintenant, j’ai deux salons de coiffure homme moderne. Je fais aussi l’entretien et le traitement des cheveux. Mon objectif est de créer de l’emploi aux plus jeunes diplômés qui sont au chômage“, détaille-t-il.

En ce qu’il concerne les difficultés, le jeune diplômé évoque la question de l’électricité. A N’Djamena, le problème d’électricité se pose acuité. “L’électricité qui est un élément indispensable pour nos activités et aussi les difficultés de certains produits que nous ne trouvons pas ici au Tchad“, liste le coiffeur. Pour finir, le jeune entrepreneur exhorte les plus hautes autorités à soutenir les activités des jeunes.