SPORT – Le volleyball tchadien est frappé par le décès d’Ali Alguina. Le joueur est mort ce samedi à l’hôpital général de référence nationale de suite d’une opération. Qui fut cette pépite du volleyball tchadien ?

L’international tchadien Ali Alguina n’est plus. Le jeune libero de l’équipe nationale de volley-ball a tiré sa révérence ce soir à l’hôpital général de référence nationale. Il a succombé de suite d’intervention chirurgicale. Le Sao volleyeur a été admis le mardi 5 novembre à l’hôpital où il a subi une opération le lendemain.  Malheureusement, le numéro 9 du Tchad a rendu l’âme à la suite de cette intervention.  

 Qui était Ali Alguina ?

Ali Alguina est né le 23 décembre en 1992 à N’Djamena.  D’une famille modeste, le petit garçon profite des recréations pour taper sur le ballon. Son rêve était de devenir footballeur professionnel.  Etre le latéral gauche tchadien qui tirera des coups francs comme Roberto Carlos le conduisait à taper sur le ballon même sous un soleil ardant.   

Le temps passa et le fils d’Abdoulaye se rend compte qu’il est meilleur en main qu’au pied. Il remplace ses crampons par une chaussure simple et prend la destination du stade Idriss Mahamat Ouya. Il intègre le centre de formation de Kwoto Kadari en 2007. Sept ans plus tard, il devient une pépite du volleyball tchadien. À 15 ans seulement, il enchaine avec les compétitions nationales. (Jeux de la semaine nationale scolaire et universitaire de Bongor et de Doba).

Aussitôt, As police lui tend la main et lui fait signer sa première licence. Dans son ambition de conquérir le monde du volleyball tchadien, le footballeur devenu volleyeur séduit la direction technique de l’équipe nationale de la discipline.

Ali Alguina a répondu à la première convocation avec l’équipe nationale de Volleyball en 2010 à la Coupe d’Afrique junior en Libye.  Deux ans plus tard, il défend les couleurs de son pays au championnat d’Afrique central des nations de la zone IV au Congo Brazzaville. En 2013, le fils d’Abdoulaye, joue son premier match avec les Sao à N’Djamena. (Première phase des éliminatoires du champion du monde). Il enchaine avec la seconde phase un an plus tard au Congo Brazzaville. Après les éliminatoires des jeux africains de la zone IV, il porte pour la dernière le maillot national en 2017 en Egypte lors du championnat d’Afrique de volleyball.

Avec une dizaine d’années de carrière, le jeune l’homme, 1,84m a raflé plusieurs médailles individuelles que collectives. Champion de la commune de N’Djamena, champion aux jeux de la semaine scolaire et universitaire à Bongor, deux fois meilleur libero à N’Djamena, et une fois à Maroua, Cameroun.

Le surnommé Ali Carlos a tourné définitivement le dos à sa famille biologique et sportive à fleur d’âge.