CULTURE – Le Réseau culturel et artistique pour la formation et la francophonie a annoncé, ce jeudi, la tenue du festival NdjamVi. La 13e édition se tiendra du 27 novembre au 3 décembre dans les villes de N’Djamena et Pala.

Lors d’un point de presse tenu à la Bibliothèque nationale ce jeudi 7 novembre, le comité d’organisation de NdjamVi a annoncé la tenue de la 13e édition. Il se tiendra du 27 au 30 novembre dans la ville de N’Djamena et du 1er au 3 décembre dans la ville de Pala, chef-lieu du département du Mayo-Kebbi Ouest.

Placé sous la thématique « l’importance de la culture pour l’unité d’une nation », NdjamVi entend susciter des réflexions sur l’importance de la cohabitation pacifique et le vive-ensemble. Il se veut un cadre de formation, de concert, de tourisme voire même être un espace de rencontres professionnelles. La particularité de la 13e édition est la mise à la disposition de la musique et de la bande dessinée au service de la paix, du vivre-ensemble et de la protection de l’environnement.

Pour l’édition 2019, le village artistique sera dénommé « le village d’intégration culturelle sans Sida » aux couleurs de la lutte contre cette pandémie qui ravage la couche tchadienne la plus importante. Ce village permettra d’accueillir une cellule permanente de dépistage au VIH/Sida.

NdjamVi s’engagera aux côtés des organisations œuvrant dans l’éducation. « Fidèle à ses idéaux, le festival s’engage, malgré les difficultés financières, aux côtés des organisations œuvrant pour l’éducation à travers la visite et la remise des manuels scolaires et d’autres gadgets aux centres d’accueil des enfants défavorisés par les stars de la musique tchadienne et africaine », explique Nguinambaye Manassé Ndoua, promoteur du festival. Il lance enfin un cri d’alarme aux institutions dont les prérogatives sont culturelles de s’engager aux côtés de NdjamVi.