Ce jeudi 20 octobre, N’Djaména est secoué par des manifestations, rendant la cité capitale morne.

Une partie de la ville de N’Djaména s’est réveillé sous les bruits des armes d’une part, la fumée des gaz lacrymogènes et d’autre part les cris de manifestants qui ont répondu à l’appel de leurs dirigeants (Wakit Tamma, Les Transformateur, Les Patriotes, etc.).

La tension est tendue, ce matin dans les quartiers sud de N’Djaména. A la mi-journée, un calme précaire règne. D’une manière générale, la ville est timide. Un tour dans les artères de la capitale pour faire le constat affiche un tableau timide.

Les écoles, les commerces et autres activités génératrice des revenus sont restés fermer par mesure de précaution. Un commerçant nous confie que, “si aujourd’hui je suis off, c’est par précaution. De peur que les manifestants débarquent et saccagent ou pillent nos marchandises“. De même quelques directeurs des écoles contactés par nos soins disent qu’ils ne peuvent prendre le risque de faire venir les enfants par ces temps.

Avenue Charles De Gaule, connue pour son embouteillage à pareilles heures est quasiment vide. Il est 13h, la voix est déserte. Au marché centrale les boutiques sont fermés, mais du côté des légumes et aliments chacun se bouscule pur s’approvisionner.