L’équipe dirigeante de la capitale dans le cadre de sa politique d’embellissement n’a trouvé rien de mieux que de planter des palmiers en plastique le long de certaines avenues. Cette décision incongrue irrite plus d’un habitant “comment comprendre qu’on soit dans un pays désertique où il y a des palmiers-dattiers et voir ça. Ce caoutchouc est moche.” Vocifère Armand un passager à qui nous avons tendu le micro.

Pour Mahmoud, un jeune qui a l’habitude de s’asseoir avec ses amis le soir sur la pelouse autour du rond-point de l’Avenue Ngarta Tombalbaye “fini la pelouse fraîche, avec leur tapis de plastique, on ne pourra plus s’étaler tellement ça sera chaud.

Adoum l’ingénieur agronome que nous avons approché pour savoir si ce n’était pas une question de difficulté à planter des vrais palmiers en ville, nous réponds “c’est faux, d’ailleurs un peu partout dans la ville, on voit de palmiers. Regardez sur la rue qui mène à l’aéroport, au palais du congrès BPN ces palmiers ont été plantés dans les années 70. Dans certains quartiers, vous pouvez tomber sur d’immenses rôniers qui offrent un agréable ombrage. Cherchez la raison ailleurs!

Silence radio du coté de la mairie; aucune de nos sollicitations n’a eut de retour, personne ne veut parler. Il paraîtrait que c’est un marché attribué à un entrepreneur de la place.