Malgré des nombreux entretiens faits par les riverains aussi bien en saison sèche que pluvieuse, l’axe Chari Mongo qui dessert les quartiers Ndjari et Amtoukoui tend à disparaître sous les yeux impuissants des autorités communales. De petites excavations creusées par les engins, on se retrouve dans de grandes fosses.

L’entretien des édifices publics étant la principale responsabilité assignée à la mairie mais il semble que cette lourde responsabilité n’est qu’assurée sur un périmètre de la capitale.

En cette saison pluvieuse, l’accessibilité à la voie bitumée de Chari Mongo est réduite du fait que cet axe est vétuste et ne bénéficie d’aucun entretien de la part des institutions en charge, depuis un bon bout de temps. De petits trous s’élargissent de jour en jour. Le bitumage fait place à de grandes fosses.

Les usagers de cette voie sont parfois contraints d’emprunter cet axe de peur de se retrouver dans le canal qui est souvent débordé par les eaux usées et pluviales. Des riverains de bonne volonté essayent d’apporter de petits entretiens avec du sable et quelques déchets ménagers mais cela aggrave de plus en plus la situation.

L’expérience a montré qu’une route bitumée ne s’entretient jamais avec du sable et les déchets. Le bitume doit être plutôt réparé par l’asphalte.

En plus de la dégradation avancée de cette voie, des garde-fous construits en béton pour protéger les passants du canal, disparaissent au fur et à mesure. Plusieurs véhicules empruntant cet axe finissent leur course dans le canal.

La balustrade se trouve à plus de la moitié dans les trous ou parfois brisée par des individus dans le simple but de boucher la tranchée.

L’on se pose toujours la question pourquoi l’état de cet axe n’attire aucune attention des autorités en charge ? Bien qu’il soit emprunté par plusieurs membres du gouvernement anciens tout comme nouveaux.

Il est à rappeler que ce canal est l’une des voies qui mènent à l’hôpital de la Renaissance de la capitale tchadienne et aussi la plus pratiquée par les habitants des quartiers Ndjari, Dembé et Amtoukoui mais tend à disparaitre.