Depuis la déclaration du ministre de la Sécurité publique et de l’Immigration, M. Ahmat Mahamat Bachir, la police nationale fait des décentes musclées dans les rues et carrefours de la capitale, N’Djamena, pour procéder à l’arrestation des véhicules en manque d’un organe quelconque. Les véhicules à vitre fumée, sans plaques, avec une seule plaque et autres sont tous conduits à la commission située dans un terrain vide à Pari-Congo dans le 6e  arrondissement de la ville de N’Djamena.

À Paris Congo, un commandant assis avec de reçu intitulé amende forfaitaire (AF), taxe toute personne  venue cherchée son véhicule  de payer 50.000 FCFA.

Dans les ronds points et axe lourd, les policiers en charge de réguler la circulation, arrêtent, par moment, les motocyclistes pour demander des pièces y afférentes, comme l’assurance. Ainsi les motocyclistes sont obligés de payer des sommes de 500 à 2500 FCFA pour récupérer leurs engins et continuer leurs chemins. Ce genre de situation amène la population a n’est pas faire confiance à la police qui est censée protéger cette dernière, murmurent quelques usagers. Des rancunes naissent de ces opérations de verbalisation, lance un autre motocycliste. Plusieurs policiers profitent de cette situation pour se renflouer les poches, s’emporte un troisième usager tout en ironisant que les bars de Kabalaye seront remplis aujourd’hui.