Un total de 18.737 cas suspectés ou confirmés de mpox ont été répertoriés depuis le début de l’année en Afrique, dont 1.200 en une semaine, a affirmé samedi, 17 août 2024, l’agence de santé de l’Union africaine (Africa CDC).
Depuis le début de l’année 2024, l’Afrique a enregistré 18.737 cas suspectés ou confirmés de mpox, dont 1.200 rien que la semaine dernière, selon l’Africa CDC. Parmi ces cas, 3.101 sont confirmés, 15.636 sont suspects, et 541 décès ont été signalés dans 12 pays.
La République démocratique du Congo (RDC) est l’épicentre de l’épidémie avec 16.800 cas. Une nouvelle souche plus transmissible et mortelle, appelée “Clade Ib”, a été identifiée en RDC en septembre 2023.
L’OMS avait déjà pris une telle décision en 2022 lorsqu’une épidémie de mpox, portée par le clade 2b, s’était étendue à travers le monde. L’alerte avait été levée en mai 2023. L’Africa CDC avait de son côté déclaré mardi une « urgence de santé publique », son plus haut niveau d’alerte.
La « Clade Ib » fait apparaître des éruptions cutanées sur tout le corps, quand les précédentes souches étaient caractérisées par des éruptions et des lésions localisées, sur la bouche, le visage ou les parties génitales.
Il faut rappeler que le mpox a été découvert pour la première fois chez des humains en 1970 dans l’actuelle RDC (ex-Zaïre), avec la diffusion du sous-type Clade I (dont le nouveau variant est une mutation).